Le 10e tour de la Coupe, qui correspond aux 16es de finale, a été fatal à cinq équipes de L1, à commencer par Toulouse, tenant du titre. Marseille est resté sur le carreau à Rennes dans l’un des deux chocs entre formations de l’élite.
Reims, Toulouse et Marseille ont été pareillement éliminés aux tirs au but en seizièmes de finale de la Coupe de France, dimanche, respectivement par deux équipes de National et un autre pensionnaire de Ligue 1. En comptant Nantes, tombé face à Laval (Ligue 2) samedi à la Beaujoire, et Clermont-Ferrand, qui s’est incliné devant son alter ego de Strasbourg à Gabriel-Montpied, cela fait donc cinq qui disparaissent à ce stade de la compétition. Dernière victime dans les rangs de l’élite, l’OM, dont le capitaine, Samuel Gigot, a loupé son « penalty » contre Rennes au Roazhon Park (1-1, 9 t.a.b. à 8).
La partie qui devait mettre aux prises Feignies-Aulnoye (N2) et Montpellier a été remise au mercredi 24 janvier, la neige tombée en milieu de semaine passée dans le Nord ayant rendu impraticable la pelouse du stade Léo-Lagrange de Maubeuge.
Le Toulousain Suazo, qui avait réussi le premier tir au but de la série, a manqué le douzième du TFC
En Seine-Maritime, le TFC, 14e de L1 et détenteur du trophée, avait égalisé (3-3) par son défenseur danois Rasmus Nicolaisen dans le temps additionnel à Rouen. Le FCR l’a finalement emporté (12 t.a.b. à 11) à Robert-Diochon avec une dernière tentative adverse manquée par l’arrière latéral chilien Gabriel Suazo, qui avait précédemment réussi la première frappe de la série. Le fait est que tous les joueurs de chaque camp avaient transformé leur tir quand le premier Toulousain à se re-présenter sur le point de penalty a trouvé le poteau alors qu’il avait pris le gardien rouennais à contre-pied. Abdeljalil Salhoune n’a pas tremblé pour offrir une performance historique au 5e de son championnat .
Dans le Doubs, Sochaux, 4e de National, et Reims, 6e de L1, n’avaient pu se départager (2-2) au terme du temps réglementaire. Le FCSM allait faire la différence lors de la séance fatidique (5 t.a.b. à 4) après un dernier raté du Rémois Joseph Okumu. Tombeurs des Lorientais en 32es, déjà à Auguste-Bonal, les Sochaliens – qui, il y a sept mois, étaient relégués administrativement de L2 et ont frôlé le dépôt de bilan – tenaient un nouvel exploit. Ils se mesureront aux Rennais, toujours dans leur fief.
Service minimum de la part des Lillois
Dans les autres matches du week-end, la logique a été respectée, si ce n’est une autre surprise venue de Saint-Priest (Rhône), où le cendrillon de National 3 (5e division) s’est qualifié au détriment de la N2 de Romorantin-Lanthenay.
Lille a fait le strict minimum contre le Racing CF (N2) à Chambly (Oise). Ironie du s(p)ort, les Franciliens, qui représentent la ville de Colombes (Hauts-de-Seine), avaient empoché leur billet pour les 16es… chez les Camblysiens. Le Havre est passé sans forcer à Châteauroux, 16e et antépénultième en National.
Dans l’autre choc opposant des L1, le RCSA, 9e, s’est nettement imposé sur le terrain du CF63, 17e et avant-dernier.
Résultats et programme
HUITIÈMES DE FINALE
