Le TFC s’est imposé (5-1) samedi soir en finale de la Coupe de France face à Nantes. Les Toulousains ont totalement dominé la première mi-temps en inscrivant 4 buts dans la première demi-heure et en retournant aux vestiaires avec une avance très confortable face à des Nantais totalement passés à côté de leur rencontre. Il s’agit de la deuxième Coupe de France de l’histoire de Toulouse.
Le match : 5-1
On décrit souvent, plutôt avec raison, les finales comme des matches cadenassés, à trop fort enjeu pour qu’elles puissent découler d’un match spectaculaire. Pourtant samedi soir, il n’a fallu que quatre minutes aux Toulousains pour ouvrir le score, seulement dix pour faire le break et à peine plus d’une demi-heure pour tuer le match.
L’ouverture du score était venue du surprenant et jeune (22 ans) Logan Costa pour ce qui était seulement son 11e match avec le TFC depuis son arrivée en 2021. Le Cap-verdien ouvrait le score d’une tête dans la surface, sur corner, avant de doubler la mise quelques instants plus tard (10e, 2-0) sur un copié-collé dans la surface nantaise.
L’écart était fait, certes, mais les Canaris répliquaient en remettant le pied sur le ballon lors des dix minutes suivantes et en se procurant leur premier frisson, sur une reprise de Mohamed déviée in extremis par Suazo. Mais ce sursaut fut de courte durée, le même Suazo profitant d’un ballon de contre-attaque pour adresser une passe fabuleuse (voir par ailleurs) en direction de Dallinga qui concluait en une touche (3-0, 21e). Dix minutes plus tard, les Nantais démontraient qu’ils étaient véritablement dépassés défensivement en laissant Chaïbi frapper à l’angle de la surface et en voyant Lafont repousser la tentative de l’Algérien… dans les pieds de Dallinga (4-0, 31e).
À partir de là, la messe était dite et les Nantais n’ont jamais su renverser la rencontre malgré quelques bonnes tentatives (53e, 57e, 66e). Il y eut, en guise de consolation, la réduction du score de Ludovic Blas sur penalty (4-1, 75e), récompensant les efforts des Nantais. Un sursaut, un semblant d’espoir caressait alors les esprits nantais. Mais même celui-ci ne leur fut pas permis, Aboukhlal reprenant sans élan et sous la barre un ballon mal repoussé (5-1, 79e). Un énième symbole de l’insolente réussite des Toulousains, cinq fois buteurs, une première dans une finale de Coupe de France depuis 1970.
4
Comme le nombre de buts inscrits à la mi-temps de la rencontre par les Toulousains qui ont plié le match dans la première demi-heure de jeu. Il s’agissait uniquement de la troisième fois qu’une équipe inscrivait quatre buts à la mi-temps d’une finale de Coupe de France. La dernière remontait à 1955, il y a 68 ans.
Le geste : la merveille de passe de Suazo
À la 20e minute de la rencontre, bien lancés mais pas encore vainqueurs, les Toulousains ont logiquement choisi de laisser les Nantais répondre en assurant défensivement puis en jouant les coups en contre-attaque. C’est sur un de ces situations que le Chilien Gabriel Suazo a délivré une passe formidable dans la profondeur pour Thijs Dallinga. Ni trop courte pour empêcher le retour de Castelletto, ni trop longue, ne permettant pas à Alban Lafont de sortir dans les pieds de l’attaquant toulousain. La passe parfaite.
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